dimanche 18 octobre 2015

106 # COMMENT LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE BOULEVERSE JUSQU'À NOS COSMOGONIES PERSONNELLES

Ainsi de moi : n'avais-je pas la ferme intention de me réincarner en glacier, comme il est écrit en filigrane en dernière page du RÊVE AUX LOUPS, roman à la fois paraboliquement polaire et continentalement artique ? Si. Or qui dira que j'en ai encore le temps, à c't'heure, dites, sans moquer, franchement : j'suis bien baisé, ouais, personne pourra dire aut'chose. Et qu'est-ce qui me reste : les rivières en crue, les tsunamis de montagne, les marécages grouillants. Tout cela ne peut que me soûler. Le glacier, c'était bien, calme, relax, horizontal et sans timing. Mais j'ai lu le rapport qu'Esprit d'Europe, comme il dit toujours, a récemment inspiré à Hollande, entre deux shoots de soupe-aux-choux sur la terre gelée d'Islande au sein d'un véritable concert, j'imagine, de pets politiquement corrects mais très malodorants et, par nature, fauteurs de hausse thermique, pile, qui plus est, sur une véritable scène-de-crime : aux pieds fondants du Solheimajökull (dernières syllabes, prudence). Or mon cycle pépère dans la peau d'une langue de montagne qui colle et adhère quand tu poses ton fion dessus,  c'est mort : oublie, proclame le dit-rapport, enterre. Hélas, le disant, c'est à peine s'il fait encore un peu de buée, ce chaud rapport des hautes sphères : éteignez tous la clim', ON VA CREVER.

vendredi 16 octobre 2015

ZONE DE FRET SOUS-MARIN


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NE PAS ENCOMBRER
NE PAS GÊNER LES OUVERTURES
NE PAS PÉNÉTRER SANS SAUF-CONDUIT


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LA CHASSE SPIRITUELLE 

(ARTICLES 2-3-4-5-6-10-14-16-42)
se poursuit en Hebdo-Feuilleton à l'Article 49

INTERRUPTION DE LA QUÊTE 
JUSQU'AU RETOUR D'UNE LAÏCITÉ MAÎTRISÉE






Roman crépusculaire











¥¥¥ L'Agence 16/9 - Dans le sillage du poisson magnétique...



Le silence est d'or, dit-on. Rien n'est plus faux. 
Il est de glaise et l'on en fait ce que l'on veut.
Parfois même de la musique.
Avec ou sans préciosité.


- STRICTEMENT AUDIOVISUEL -




mardi 29 septembre 2015

103 # FILMER L'ŒUVRE PEINTE - Dame à la Licorne


 
Dame à la Licorne (acrylique 220x140cm)


PASCAL DUTHUIN - 09 53 20 49 14


L'on pourrait dire de l'art et des mathématiques qu'ils sont la parole-même de Dieu sous un alias ou un autre, mais je pense plutôt qu'il s'agit du fondement immuable et des mille visages fugaces de la nature (Diow J.)




jeudi 10 septembre 2015

98 # INTERPOL PERSONNE

TAG-LINE Photo III

Lucia Stefanel, aujourd'hui comédienne à Berlin : 
DÉTOURNEMENT DE MINEURE sur la Route des Indes. 
Interpol est largué, je découvre à Bombay 
que la corruption mène le monde.
Jordan Diowe himself 1980
Dubrovnik - Ex-Yougoslavie - Route des Indes


TAG-LINE Album

mardi 8 septembre 2015

97 # L'ÊTRE ET LE NÉANT - ET LA PHOTOGRAPHIE JUSTE AU MILIEU

Jordan Diowe himself 1969
"Au Vent Vert" - Besançon - Franche-Comté

Restaurant cette photo de moi à l'âge de 8 ans en noeud-pap', pantalon noir et chemise-de-serveur aux manches retroussées, la mine sévère et le torse bombé, appuyé de la main droite sur un dosseret-de-chaise tel le marin à la rambarde du ponton, d'abord j'ai peine à y croire (comment, mais comment ce môme 1er de la classe pendant des années s'est-il retrouvé à faire le larbin et le singe tout à la fois, chargé qui plus est, et à toute heure, d'aller espionner la concurrence et de se prendre des baffes dans la gueule quand la seule porte-de-sortie se nommait FLIPPER-GAME), mais surtout j'entends très distinctement JPS se foutre de ma gueule non loin de mon oreille (je reviendrai bien entendu longuement sur cette photographie lourde de sens et d'effets qui fige ici, "Au Feu Vert" dans la vie, "Au Vent Vert" dans LE RÊVE AUX LOUPS http://aurore.loups.free.fr, enseignes qui toutes deux et en dépit de mon jeune âge d'alors sont de mon cru, de longues, stériles et douloureuses années de ma vie dont nul ne pourrait rien perdre ni souffrir à en connaître l'histoire). Ne pensez SURTOUT PAS que l'impulsion du parricide ne m'ait travaillé. Considérez seulement qu'à écraser deux merdes, mes chaussures n'eurent point été mieux lustrées. Or J'AIME que ça brille.

« Considérons ce garçon de café. Il a le geste vif et appuyé, un peu trop précis, un peu trop rapide, il vient vers les consommateurs d'un pas un peu trop vif, il s'incline avec un peu trop d'empressement, sa voix, ses yeux expriment un intérêt un peu trop plein de sollicitude pour la commande du client, enfin le voilà qui revient, en essayant d'imiter dans sa démarche la rigueur inflexible d'on ne sait quel automate tout en portant son plateau avec une sorte de témérité de funambule, en le mettant dans un équilibre perpétuellement instable et perpétuellement rompu, qu'il rétablit perpétuellement d'un mouvement léger du bras et de la main. Toute sa conduite nous semble un jeu. Il s'applique à enchaîner ses mouvements comme s'ils étaient des mécanismes se commandant les uns les autres, sa mimique et sa voix même semblent des mécanismes; il se donne la prestesse et la rapidité impitoyable des choses. Il joue, il s'amuse. Mais à quoi donc joue-t-il ? Il ne faut pas l'observer longtemps pour s'en rendre compte : il joue à être garçon de café. Il n'y a rien là qui puisse nous surprendre : le jeu est une sorte de repérage et d'investigation. L'enfant joue avec son corps pour l'explorer, pour en dresser l'inventaire ; le garçon de café joue avec sa condition pour la réaliser.

Cette obligation ne diffère pas de celle qui s'impose à tous les commerçants : leur condition est toute de cérémonie, le public réclame d'eux qu'ils la réalisent comme une cérémonie, il y a la danse de l'épicier, du tailleur, du commissaire priseur, par quoi ils s'efforcent de persuader à leur clientèle qu'ils ne sont rien d'autre qu'un épicier, qu'un commissaire priseur, qu'un tailleur. Un épicier qui rêve est offensant pour l'acheteur, parce qu'il n'est plus tout à fait un épicier. La politesse exige qu'il se contienne dans sa fonction d'épicier, comme le soldat au garde-à-vous se fait chose-soldat avec un regard direct mais qui ne voit point, qui n'est plus fait pour voir, puisque c'est le règlement et non l'intérêt du moment qui détermine le point qu'il doit fixer (le regard "fixé à dix pas").

Voilà bien des précautions pour emprisonner l'homme dans ce qu'il est. Comme si nous vivions dans la crainte perpétuelle qu'il n'y échappe, qu'il ne déborde et n'élude tout à coup sa condition. Mais c'est que, parallèlement, du dedans le garçon de café ne peut être immédiatement garçon de café, au sens où cet encrier est encrier, où le, verre est verre. Ce n'est point qu'il ne puisse former des jugements réflexifs ou des concepts sur sa condition. Il sait bien ce qu'elle "signifie" : l'obligation de se lever à cinq heures, de balayer le sol du débit, avant l'ouverture des salles, de mettre le percolateur en train, etc.

Il connaît les droits qu'elle comporte : le droit au pourboire, les droits syndicaux, etc. Mais tous ces concepts, tous ces jugements renvoient au transcendant. Il s'agit de possibilités abstraites, de droits et de devoirs conférés à un "sujet de droit". Et c'est précisément ce sujet que j'ai à être et que je ne suis point. Ce n'est pas que je ne veuille pas l'être ni qu'il soit un autre. Mais plutôt il n'y a pas de commune mesure entre son être et le mien. Il est une "représentation" pour les autres et pour moi-même, cela signifie que je ne puis l'être qu'en représentation.

Mais précisément si je me le représente, je ne le suis point, j'en suis séparé, comme l'objet du sujet, séparé par rien, mais ce rien m'isole de lui, je ne puis l'être, je ne puis que jouer à l'être, c'est-à-dire m'imaginer que je le suis. Et, par là même, je l'affecte de néant. J'ai beau accomplir les fonctions de garçon de café, je ne puis l'être que sur le mode neutralisé, comme l'acteur est Hamlet, en faisant mécaniquement les gestes typiques de mon état et en me visant comme garçon de café imaginaire à travers ces gestes... Ce que je tente de réaliser c'est un être-en-soi du garçon de café, comme s'il n'était pas justement en mon pouvoir de conférer leur valeur et leur urgence à mes devoirs d'état, comme s'il n'était pas de mon libre choix de me lever chaque matin à cinq heures ou de rester au lit quitte à me faire renvoyer. »

jeudi 3 septembre 2015

¥¥¥ JØRDAN D!Ø₩ RÉVE AUX LOUPS

ALBUM-PHOTOS nombrilique
à web-paraître à l'automne 2015

(Lire)

TAG-LINE Photo I


L'eau était un peu froide ce matin-là : je n'aurais peut-être pas dû sortir sans prépuce... 

Photographie shootée par Leslie Jakubowicz, aujourd'hui directrice d'école à Montreuil, dans la partie Sud et désertique de l'île où trois semaines durant nous n'avons mangé que le fruit de notre chasse sous-marine. Nous étions quatre et deux d'entre nous, d'incorrigibles continentaux, étant tombés malades, nous avons dû regagner ce qui restait à l'époque de civilisation (c'est dire aujourd'hui), là où en Grèce nous dégustions de savoureux camemberts en boîte-de-conserve vendus à prix d'or par des commerçants avertis.


Jordan Diowe himself 1987
Paros - Cyclades - Mer Égée


lundi 24 août 2015

93 ¥ SI J'ENTRE DANS L'HISTOIRE-DE-L'ART, QUE CE SOIT NU : l'endroit est infesté de voleurs.

Conjointement à cet ALBUM-DE-PHOTOS très narcissique à web-paraître en septembre, mais dont aucune vignette ne sera l'un de ces immondes, bêbêtes selfies desservant mieux leur auteur que nulle offense ne saurait le faire -il semblerait pourtant que ce fait soit encore et pour l'heure universellement méconnu ou ignoré-, et qui pourra se regarder ou se lire comme la table des matières du RÊVE AUX LOUPS (http://aurore.loups.free.fr), qui bien évidemment hors la fin est une autobiographie, je narrerai quelques anecdotes, dont celle-ci, qui est assez croustillante, et comme toutes les autres parfaitement authentique : dans le cadre de mes procès au long cours pour la garde de Diane, et tandis que je l'éduquais, la distrayais et subvenais seul à tous ses besoins sans me départir de ma bonne humeur, j'ai rencontré bien des gens nouveaux que je n'aurais jamais voulu voir, ni entendre, ni moins que tout, sentir, mais il en est également bien d'autres que je connaissais déjà et qui sont apparus très différents, et très décevants dans leur façon d'apprécier le calvaire que je traversais. C'est particulièrement vrai des femmes, et un beau jour, moi qui, assez malin, n'avais jamais encouru de condamnation, j'allais m'en offrir une bien réelle, solide, palpable, et parfaitement officielle, comme un égoïste et bien modeste petit cadeau auto-personnel, en envoyant un simple mail, le même, à quelques vingt femmes excellemment représentatives de l'écœurant lobby matriarcal obsessionnel et compulso-exclusif tenant lieu de mur-porteur à tous les tribunaux qui dépendent du Juge aux Affaires Familiales en France depuis un bon demi-siècle, soit cinquante ans de trop, à valoir. Un mail muet, d'ailleurs, si je me souviens bien... excepté la photo. La photo qui me valut condamnation, et une amende de 2.500€ que je ne payai jamais, la Banque-de-France finissant un beau jour par archiver l'ardoise sous l'étiquette surendettement. L'opération ne fut pas mauvaise, puisque la moindre authentification par voie d'huissier m'eût soulagé de 200€. Mais compte tenu de ce que j'avais à authentifier, passer par l'huissier, franchement, avec ces assistantes opulentes, ces secrétaires résillées que la seule vue du cuir rend chiennes et lascives, je n'étais pas très sûr de moi, en un sens, et la voie juridique me sembla plus froide, plus neutre, en un mot mieux adaptée... car cette photo était aussi, surtout, ESSENTIELLEMENT, un acte et/ou message purement politique digne des plus fameuses Femen, mais qui ne fut pas compris à sa juste valeur et dans la pleine acception du credo qu'il véhiculait pourtant si sincérement, si naturellement, si ouvertement : non, cette photo de ma queue bandée en bas de mon buste nu et de mon visage rigolard n'aura pas plu, mais moi je n'aurai jamais autant ri, Mesdames, jusques et y compris à la sortie du tribunal après votre dépôt-de-plainte, jusques et y compris puisque depuis le début, c'était ma seule destination, si je fais abstraction des carnets-de-notes des biographes. Cependant et jusqu'à nouvel ordre, cette photographie ne sera pas répertoriée dans l'Album, qui couvrira pourtant quarante années de ma vie, et uniquement dédié à mon image tout particulièrement pour m'en débarasser. Que l'on se rassure toutefois, que l'on ne DOUTE pas : la gendarmerie de Méry-sur-Oise et le TGI de Pontoise, pour celles et ceux que cela intéresse et qui seraient dans l'urgence, en ont archivé des exemplaires consultables sans doute encore en leur possession, puisque nous en avons si longuement, si largement et si prolixement débattu, et qu'il ne me semble pas que cela puisse en rien constituer, tant pour moi que pour celles et ceux qui en ont déjà pu profiter, un mauvais souvenir... album qui, pour autant et en premier lieu, ne sera pas tout-à-fait dénué d'érotisme, puisqu'il parait 
que ça fait VENDRE...

dimanche 23 août 2015

92 # MALPERTUIS ou Le Livre de Sable...

" Pourtant, dans les sagittaires de la pièce d'eau centrale habite un râle haut sur pattes qui, de temps à autre, fait marcher sa lime à froid et, par temps gris, les pluviers guignards pleurent au fond du ciel. "

MALPERTUIS. De Jean Ray... dont il me semble qu'il fit partie, de ma quinzième à ma dix-septième année, des dizaines d'auteurs voués à l'imaginaire dont j'ai pu dévorer les ouvrages, ou non-ouvrages parfois... mais je n'en suis pas certain... ce qui ajoute au piment... MALPERTUIS : le labyrinthe aux pages sans fin dont Borgès avait si finement rêvé m'est tombé dessus comme ça, un beau jour, sans crier gare, en J'AI LU 190 pages... comment aurais-je pu deviner... quel livre m'aura envoûté, ensorcelé comme celui-là, que je ne pourrai probablement jamais finir... nul tapis rouge, ou vert, ne m'avait prévenu de ce qu'on allait m'évoquer la nature verdoyante comme seuls Hesse ou Colette, à ma connaissance, avaient su le faire auparavant, Lawrence, lui, ayant surtout excellé à décrire les matières mortes du désert. Nul insigne particulier n'aurait pu me faire supposer que j'allais être confronté, grands dieux, à une telle richesse de langage que pour m'en extraire, ma foi, j'ai peine à penser tant la fatigue s'installe en moi... nulle aura particulière n'avait su m'avertir -et c'est là le plus terrible, là ce qui me fait supposer que ce livre entre tous, c'est-à-dire, mais je me répète, entre plusieurs milliers, celui-là seul, seul celui-là est HANTÉ... car, oui, je me répète à nouveau, c'est le gel de l'esprit dont on sait bien que le démon commence par là, nulle aura n'avait su m'avertir... qu'après et mieux que Lovecraft installant comme le ninja son venin des non-âmes dans des décors impavides et obscènes, quelqu'un, qui plus est un défunt, allait me forcer tel Maupassant que j'avais déjà fui, mais plus superbement, à contempler d'énormes âmes dévorantes aux dimensions de montagne dont la lenteur même, la science et l'assurance véritablement démoniaques allaient moi-même me ralentir, puis m'arrêter, perdu dans le labyrinthe des âmes grandioses, dans la vallée de l'impossible agencement, transi d'effroi devant ce miroir séculier au tain de marqueterie dentaire que pour rien au monde je n'aurais jamais voulu contempler : AU SECOURS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



jeudi 20 août 2015

90 # NOUS SOMMES TOUS DES DICTATEURS SOVIÉTIQUES GÉORGIENS

Le dédoublement de personnalité, Dr Jekyll et Mr Hyde, le Loup-Garou de Londres, Michael Jackson, tout cela n'était qu'un jeu-de-billes au regard de l'éclatement des sous-personnalités lié au web, au regard de leur mise-en-hiérarchie, de leur mise-en-subordination, de leur auto-exploitation dans les profondeurs et les méandres de l'individu. Aujourd'hui, ne sommes-nous pas tous un peu Joseph Vissarionovitch Djougachvili ? Ne sommes-nous pas tous les enfants adoptifs et potentiels de feu Joseph Staline ? Il n'est de bon, de vrai manipulateur qui ne se soit d'abord manipulé lui-même, et grâce à nos claviers, en la partie nous sommes devenus CHAMPIONS.

Nous SAVONS que le SIMPLE est à l'origine du BEAU, car même la plus extraordinaire complexité n'est rien si ne la sous-tend la plus parfaite simplicité, pourtant, inlassablement et sans jamais faiblir, nous nous en éloignons toujours plus: n'y aurait-il pas là, compte tenu de nos aspirations profondes (au simple et au beau, justement), quelque léger problème ?...

jeudi 6 août 2015

86 # THE NAME OF A SONG

Rien ne ressemble plus à un surf qu'une guitare électrique. Mais la guitare est sévère : si elle est bonne elle ressemble avant tout à l'océan, à cet univers de possibilités plus éloignées les unes des autres que l'huile de l'eau, plus variées que les humeurs d'une femme, et s'égrenant le long d'une échelle d'amplitude démesurée, quasi-infinie, pour y brasser la matière même du monde... alors il s'agit de ramer, ramer encore, de passer la première barre de vagues, de fatigue, de crampes, de doute, jusqu'à atteindre cette zone de calme où tout s'apaise, où soudain : musique... ce qui en mer s'appelle silence et là, parfois, surgirait une petite barque, une pirogue, un rafiot, n'importe, quelque chose qui tienne l'eau, le vent et le chant des sirènes, et puisse faire le tour du monde.

mercredi 22 juillet 2015

77 # L'ÈRE SAMOURAÏ

76 # PLANET SHADOK

Non, cela ne fait rien
Si je meurs demain
Car demain est si loin
Lorsque je tiens ta main


Cela m'est bien égal
Le monde est infernal
Mais il est peu de choses
Comparé à cette rose


Oui, cela m'indiffère
N'avoir ni père ni mère
Les parents sont parfois
Ce qu'il y a de pire sur la terre


Je me fous complètement
Des gens indifférents
Des feux rouges et des portes
Tout cela, peu m'importe


Les seules choses qui comptent
Braves gens, monsieur le Comte
Sont les souvenirs radieux
Et les shadoks qui pompent


Les souvenirs radieux
Et les shadoks qui pompent
Ses sourires soyeux
Et les shadoks qui pompent
Le miel de ses yeux
Et les shadoks qui pompent
Son monde merveilleux
Et les shadoks qui pompent
Nos instants délicieux
Et les shadoks qui pompent
Les p'tits matins crayeux
Et les shadoks qui pompent

Oui, les seules choses qui comptent
Mais dites-moi si j'me trompe
Sont les souvenirs radieux
Et les shadoks qui pompent


Les shadoks qui pompent


Ô, oui

-Sacem "provisoire"-

samedi 18 juillet 2015

73 # Dorénavant, les 4 Fantastiques seront 5.



La mention TB s'applique aux moyennes générales supérieures à 16/20. Elle représente à peu près 7% de l'effectif et permet au candidat au BAC général de bénéficier de l'AIDE AU MÉRITE pour une durée de 3 ans quelle que soit la formation supérieure suivie. Cette bourse d’un montant de 1800 € est accordée sur critères sociaux et doit être demandée auprès du Crous de l’académie. La mention est également requise pour les bacheliers qui souhaitent entrer dans des filières sélectives comme les classes préparatoires aux GRANDES ÉCOLES *****

 SINCÈRES FÉLICITATIONS, DIANE !!!

Le Baccalauréat est un vaccin qui pique un peu et sans t'immuniser te protège pourtant efficacement de l'à-priori : bon voyage. Et pense à attacher ta ceinture.