Conjointement à cet ALBUM-DE-PHOTOS très narcissique à web-paraître en septembre, mais dont aucune vignette ne sera l'un de ces immondes, bêbêtes selfies desservant mieux leur auteur que nulle offense ne saurait le faire -il semblerait pourtant que ce fait soit encore et pour l'heure universellement méconnu ou ignoré-, et qui pourra se regarder ou se lire comme la table des matières du RÊVE AUX LOUPS (http://aurore.loups.free.fr), qui bien évidemment hors la fin est une autobiographie, je narrerai quelques anecdotes, dont celle-ci, qui est assez croustillante, et comme toutes les autres parfaitement authentique : dans le cadre de mes procès au long cours pour la garde de Diane, et tandis que je l'éduquais, la distrayais et subvenais seul à tous ses besoins sans me départir de ma bonne humeur, j'ai rencontré bien des gens nouveaux que je n'aurais jamais voulu voir, ni entendre, ni moins que tout, sentir, mais il en est également bien d'autres que je connaissais déjà et qui sont apparus très différents, et très décevants dans leur façon d'apprécier le calvaire que je traversais. C'est particulièrement vrai des femmes, et un beau jour, moi qui, assez malin, n'avais jamais encouru de condamnation, j'allais m'en offrir une bien réelle, solide, palpable, et parfaitement officielle, comme un égoïste et bien modeste petit cadeau auto-personnel, en envoyant un simple mail, le même, à quelques vingt femmes excellemment représentatives de l'écœurant lobby matriarcal obsessionnel et compulso-exclusif tenant lieu de mur-porteur à tous les tribunaux qui dépendent du Juge aux Affaires Familiales en France depuis un bon demi-siècle, soit cinquante ans de trop, à valoir. Un mail muet, d'ailleurs, si je me souviens bien... excepté la photo. La photo qui me valut condamnation, et une amende de 2.500€ que je ne payai jamais, la Banque-de-France finissant un beau jour par archiver l'ardoise sous l'étiquette surendettement. L'opération ne fut pas mauvaise, puisque la moindre authentification par voie d'huissier m'eût soulagé de 200€. Mais compte tenu de ce que j'avais à authentifier, passer par l'huissier, franchement, avec ces assistantes opulentes, ces secrétaires résillées que la seule vue du cuir rend chiennes et lascives, je n'étais pas très sûr de moi, en un sens, et la voie juridique me sembla plus froide, plus neutre, en un mot mieux adaptée... car cette photo était aussi, surtout, ESSENTIELLEMENT, un acte et/ou message purement politique digne des plus fameuses Femen, mais qui ne fut pas compris à sa juste valeur et dans la pleine acception du credo qu'il véhiculait pourtant si sincérement, si naturellement, si ouvertement : non, cette photo de ma queue bandée en bas de mon buste nu et de mon visage rigolard n'aura pas plu, mais moi je n'aurai jamais autant ri, Mesdames, jusques et y compris à la sortie du tribunal après votre dépôt-de-plainte, jusques et y compris puisque depuis le début, c'était ma seule destination, si je fais abstraction des carnets-de-notes des biographes. Cependant et jusqu'à nouvel ordre, cette photographie ne sera pas répertoriée dans l'Album, qui couvrira pourtant quarante années de ma vie, et uniquement dédié à mon image tout particulièrement pour m'en débarasser. Que l'on se rassure toutefois, que l'on ne DOUTE pas : la gendarmerie de Méry-sur-Oise et le TGI de Pontoise, pour celles et ceux que cela intéresse et qui seraient dans l'urgence, en ont archivé des exemplaires consultables sans doute encore en leur possession, puisque nous en avons si longuement, si largement et si prolixement débattu, et qu'il ne me semble pas que cela puisse en rien constituer, tant pour moi que pour celles et ceux qui en ont déjà pu profiter, un mauvais souvenir... album qui, pour autant et en premier lieu, ne sera pas tout-à-fait dénué d'érotisme, puisqu'il parait
que ça fait VENDRE...
que ça fait VENDRE...